LUCIEN BECKER (Francia, 1911-1984)
Présence du soleil
...Avant d'entrer dans les bois,
La pluie frappe aux feuilles
Qui sont pour elle le seuil
D'une solitude sans poids.
.
Elle a parcouru tout l'espace
Pour venir sans hâte couler
Dans d'obscurs sentiers
Où rien ne doit marquer son passage.
.
Il suffit pourtant d'un rayon de soleil
Pour qu'éclate sa présence,
Pour qu'un instant la forêt pense
Aux vitres dont elle l'émerveille.
.
Un couchant doit surgir
De cet incendie d'eau
Où la terre s'éclaire de ce qu'elle a de plus beau
Parce qu'elle aime les forêts à en mourir.
Présence du soleil
...Avant d'entrer dans les bois,
La pluie frappe aux feuilles
Qui sont pour elle le seuil
D'une solitude sans poids.
.
Elle a parcouru tout l'espace
Pour venir sans hâte couler
Dans d'obscurs sentiers
Où rien ne doit marquer son passage.
.
Il suffit pourtant d'un rayon de soleil
Pour qu'éclate sa présence,
Pour qu'un instant la forêt pense
Aux vitres dont elle l'émerveille.
.
Un couchant doit surgir
De cet incendie d'eau
Où la terre s'éclaire de ce qu'elle a de plus beau
Parce qu'elle aime les forêts à en mourir.
-----
No hay comentarios:
Publicar un comentario